Numérisation de l’industrie électrique : la révolution est en marche !
D’ici quelques années, l’industrie électrique risque de connaitre de profond bouleversement. Pour cause : la numérisation ! En effet, les nouveaux modes de consommation sont en train de prendre le dessus dans tous les domaines. Autoproduction, possibilité de stockage et de revente sur le marché, etc. Tout laisse croire que l’industrie électrique va bientôt changer de visage.
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Les années 90 : la période de la première numérisation
C’est à partir des années 90 que la puissance de calcul des ordinateurs a permis de coordonner les moyens de production par des mécanismes de marché. Les ordinateurs ont surtout pu coordonner en temps réel les moyens de production tout en prenant en compte les nombreuses contraintes physiques. Du coup, les monopoles qui ont été intégrés depuis le 20e siècle sont devenus obsolètes et ne permettent plus de gérer l’industrie de l’électricité.
À noter que les infrastructures de transport et de distribution peuvent être séparées des autres maillons. Concernant le domaine de l’industrie électrique, il faut dire que la première numérisation a profondément transformé sa structure. Aujourd’hui, pour plus d’infos, l’électricité est toujours produite par de grandes compagnies, mais la technologie n’a pas été modifiée pour autant et ce sont toujours des dizaines voire des centaines MW qui sont acheminées vers les clients. D’ailleurs, cette structure de l’industrie électrique est assez compatible avec l’évolution politique que nous connaissons en France depuis le début des années 80.
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Quel est l’impact de la numérisation sur les énergéticiens historiques
Avec cette restructuration, il faut dire que les énergéticiens ont été un peu affectés. En effet, ils ont été scindés en deux, notamment les groupes RWE et E.On. D’ailleurs, les énergéticiens allemands ne sont pas les seuls. Il y’a aussi Engie qui vient récemment d’enregistrer sa plus forte opération de cession d’actifs. Pour EDF, il faut dire que l’entreprise était profitable en 2015, mais l’entreprise fait face en ce moment à de sérieuses difficultés structurelles. De manière collective, les grandes compagnies d’énergie en Europe ont connu une perte de valeur de 600 milliards d’euros depuis 2008.
Vers une deuxième numérisation
Avec cette deuxième numérisation, tout est à reconsidérer. Avec l’arrivée des puces téléphoniques, c’est un tout autre univers qui se crée. Ces 10 dernières années, l’apparition d’objets connectés et de la domotique tend à encourager une rationalisation de la consommation énergétique. De plus, le développement des énergies renouvelables va pousser les grandes compagnies à changer de stratégie d’exploitation au vu de la capacité d’auto-production des consommateurs.